Elévage
Elévage dans la Commune
Pratiques de l’élévage
Les systèmes d’élevage dans la commune sont divisés en trois grandes catégories:
• Les pasteurs transhumants qui possèdent de grands troupeaux de bétail. Ils pratiquent le système extensif d’élevage, déplacent les animaux d’une région à l’autre en fonction de la disponibilité des pâturages. Pendant les périodes sèches, tous les animaux, sauf les plus jeunes sont déplacés vers des zones de transhumance vers le Noun, Mbam et Inoubou, Sanaga, Nde (Ngnokong) ;
• Les agriculteurs sédentaires, qui ont l’élevage comme activité secondaire à l’agriculture. Ce groupe dans la plupart des cas élèvent les porcs, les chèvres, les moutons et les volailles dans leurs arrière-cours comme source alternative de revenu. Certains dans ce groupe pratiquent le système intensif pendant que les autres laissent les animaux en divagation
• Les agropasteurs semi-sédentaires qui se trouvent entre les catégories I et II.
Toutefois, la pratique d’élevage la plus courante est le système semi-intensif pratiqué par environ 50% des villages.
Ressources fourragères
Une grande variation dans la diversité et la quantité de fourrage et d’autres ressources alimentaires a été observée d’une communauté à une autre et directement liée à la pluviométrie et la densité de population. Les petits agriculteurs gardent leur bétail dans les villages, car ils ne peuvent pas se permettre d’embaucher la main-d’oeuvre et il est plus facile de surveiller les animaux. Le système utilise principalement le pâturage naturel pour les grands et les petits ruminants, le supplément de l’alimentation pour d’autres types d’animaux (porcs et volailles).
Trois types de ressources fourragères ont été identifiés:
• Pâturages de saison sèche situés dans les marais avec les cours d’eau permanents. Ici, les principales espèces fourragères sont Bracharia brasillensis et Pennisetum purpureum (herbe d’éléphant);
• Pâturages de saison de pluies
• Les résidus de récolte qui sont essentiellement consommés dans l’exploitation et le plus souvent par la transhumance des animaux qui sont en concurrence avec les troupeaux pour les résidus de cultures dans tous les sites
Types d’animaux, effectifs et distribution dans la commune
Dans la localité de Bangangté, il existe divers types d’animaux, tels que: gros ruminants (bovins), petits ruminants (moutons et chèvres), monogastriques (porcs et volaille). Les résultats de l’analyse du questionnaire ont donné les résultats cidessous comme types d’animaux élevés dans la zone de la commune et le pourcentage de villages par type d’animal.
Débouchés
Il existe les débouchés pour tous les types d’animaux produits dans la commune. Ceci est aussi dû au bon réseau routier qui la relie aux villes voisines.
Problèmes
La production animale dans la commune de Bangangté est handicapée par les problèmes suivants :
– Destruction des cultures par les animaux. Les éleveurs sont confrontés à de nombreux problèmes tels que la destruction des cultures et des propriétés et les risques d’accidents de la route.
– Dégradation des terres. Pendant la période de la saison sèche, les éleveurs de boeufs déplacent leurs animaux vers les endroits qui ont un pâturage vert (transhumance) qui se trouvent vers la zone du Noun. Ceci aggrave la dégradation des terres puisqu’il n’existe pas de couloir définis pour la transhumance.
– Faible productivité de l’élevage. Les contraintes de la productivité de l’élevage dans la région sont liées au type de système de production. A cause de la pression croissante sur les terres, la réduction des ressources alimentaires deviennent les principales contraintes des systèmes extensifs d’élevage.
– Absence des souches améliorées
– Non délimitation des zones d’élevage
– Accès difficile dans les zones d’élevage
– Absence de bains détiqueurs
– Vol de bétail
– Absence de parcs vaccinogènes
– Absence de pharmacies vétérinaires
– Faible productivité du pâturage. La situation s’aggrave lorsque ces domaines sont saturés avec les activités agricoles et d’élevage. La culture des espèces fourragères améliorées et hautement productives fait défaut à cause de l’ignorance ou de l’insuffisance de supervision technique. Le manque de semences d’espèces fourragères était une plainte courante des éleveurs.
– Conflits agropastoraux. Le principal problème exprimé dans 76 % des communautés est celui des conflits agropastoraux.
– Non existence des marchés à bétail
– Variation saisonnière de la disponibilité des ressources hydriques
– Manque de moyens financiers
Potentiels
La zone a de potentiels pour le développement de l’élevage. On peut citer :
– Présence des services techniques de l’agriculture/vétérinaires
– Vastes zones de terres vers Sanki, Projet, Banekane, Bangang Fokam, Bangoua, Bangoulap, Batchingou et Matam qui sont convenables au pâturage
– Existence des groupes d’initiatives communes
– L’abattoir municipal
srce:Commune de bgte.